Travailler avec la nature est synonyme de constante remise en question. Cultiver de façon raisonnée doit servir à préserver au mieux le milieu naturel pour ainsi participer à la transmission du terroir.

Favoriser un sol vivant
Pour préserver les sols, support du végétal, les vignes sont enherbées depuis 25 ans.
Avant la plantation, les sols sont décompactés et drainés, des cultures annuelles diverses sont implantées. Ces actions contribuent à favoriser la vie du sol et à éviter son érosion.
Une taille courte est réalisée afin de limiter les rendements et donc, de produire qualitativement. Les chutes de bois taillés sont broyées et laissées au sol pour lui apporter de la matière organique.
Ebourgeonner / Palisser / Effeuiller
L’ébourgeonnage (action de retirer les rameaux superflus au printemps) et l’éclaircissage sont mis en œuvre afin de limiter la production et d’améliorer la maturité des raisins.
Le palissage (action de maintenir les rameaux sur un plan vertical) est une étape cruciale car le feuillage est l’usine à sucre naturel du raisin. La vigne étant une liane, les rameaux sont soutenus avec des fils de fer.
L’effeuillage permet d’aérer les souches, de mettre les raisins au soleil, et d’améliorer l’état sanitaire.
Récolter à maturité
(grâce à l’outil Dyostem)
L’obtention d’une matière première de qualité impose une récolte à maturité optimale.
2/3 du vignoble sont récoltés manuellement, 1/3 est récolté mécaniquement.
Les cépages précoces (comme le Chardonnay) rentrent les premiers en cave, puis suivent les premières parcelles de Chenin pour les vins secs et les effervescents ; vient ensuite le Cabernet Franc avant que les vendanges ne s’achèvent par les tries de Chenin à sur maturité (botrytis cinerea) pour les cuvées de moelleux et de liquoreux.
Agir avec raison
La viticulture raisonnée doit permettre de protéger la vigne contre les maladies et les ravageurs, sans agir inconsciemment. Les traitements sont donc limités, les produits choisis sont ceux présentant le moins de toxicité et qui respectent les prédateurs. Les appareils de premiers traitements sont dotés d’un récupérateur permettant 50 à 70 % de recyclage. L’application est ciblée pour limiter les dérives, stimuler les défenses naturelles de la vigne, et gagner en efficacité.
Les eaux de lavage sont récupérées et traitées par voie biologique.
Chaque choix est entrepris avec l’objectif d’engager une viticulture durable.
